BUSTER KEEL ! – TOME 11

La bataille opposant les « quatre fléaux » aux « Seven » a pris fin, mais pas comme nos héros l’auraient souhaité, en effet leurs adversaires, les fléaux, ont réussi à utiliser le pouvoir des quatre reliques dont la puissance entre en résonance et réveille un monstre incroyable, le dévoreur de planètes ! Une lutte encore plus féroce s’engage alors…
Comme on pouvait s’y attendre, les fléaux ont réussi à réunir les reliques, car bien que les héros aient tout fait pour empêcher cela, depuis le temps que l’auteur nous parlait des conséquences cette union, cela aurait été dommage de ne pas y assister, et comme l’auteur est loin d’être surprenant, il fait exactement ce qu’on attend qu’il fasse.
Il crée un monstre au design loin d’être mémorable, et pour une menace ultime c’est un peu triste. À partir de là s’enchaînent les surprises plus ou moins crédibles au milieu de cette overdose d’action. Ce tome n’est qu’affrontement, ce qui n’est en rien dérangeant, si ce n’est que ce n’est pas forcément très bien traité.

L’apparition de ce monstre est l’occasion pour l’auteur de faire le grand ménage parmi ses personnages, ainsi nombre d’entre eux seront dévorés par la créature qui se nourrit de la puissance des monstres. Et là c’est plutôt une bonne idée, cela surprend et remet les compteurs à zéro.
Face à un tel monstre, on assiste à des alliances improbables qui étaient quelque peu prévisibles (encore), et si dans certains cas cela passe plutôt bien et qu’on y croit (Russ, voulant venger ses camarades), on ne comprend pas le comportement d’autres personnages, en particulier celui de Jack qui tout en trouvant la situation amusante va aider nos héros sans qu’on comprenne pourquoi, si ce n’est parce que ça arrange bien l’auteur.
Enfin, il faut mentionner le personnage le plus charismatique du titre, Kurokiri dont le destin révélé dans ce tome n’est rien d’autre que pathétique ! Comment l’auteur peut-il nous proposer un tel « retournement de situation » et être fier de lui ?

Seule la conclusion du tome s’avère intéressante avec un ultime twist, là encore peu surprenant, mais qui a le mérite d’être plutôt bien amené.

Il ne reste plus qu’un tome avant de clore ce titre, et jusqu’au bout l’originalité aura été la grande absente (et le talent peut-être également).

(Critique de www.manga-news.com)