LINGERIE PANIC
Auteur : KENTAROH
Date de parution : 16 mai 2014
Format : Broché
Revue de presse Ayant commencé l’année dernière au Japon le seinen Hyakki Yakô, Kentarô est un auteur qui, comme beaucoup d’autres, a d’abord dû faire ses preuves dans le hentai, notamment avec Lingerie Panic (paru au Japon en 2010) et Cheers you up (paru au Japon en 2011, et en France en même temps que…
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Quatrième de couverture
Revue de presse
Ayant commencé l’année dernière au Japon le seinen Hyakki Yakô, Kentarô est un auteur qui, comme beaucoup d’autres, a d’abord dû faire ses preuves dans le hentai, notamment avec Lingerie Panic (paru au Japon en 2010) et Cheers you up (paru au Japon en 2011, et en France en même temps que Lingerie Panic). Le fait que le mangaka a réussi à se lancer dans un autre genre est déjà un indice sur son potentiel, et cela se confirme à la lecture de Lingerie Panic !
Lingerie Panic, c’est l’histoire d’Ayumi Mikishita, jeune homme encore puceau à 22 ans, qui parvient à intégrer l’entreprise de ses rêves, qui conçoit de la lingerie… car oui, Ayumi, depuis toujours, voue une véritable passion à la lingerie féminine, qu’il rêve depuis toujours de toucher, d’étudier et de concevoir. Aujourd’hui son travail et sa passion sont enfin sur le point de se combiner, mais une fois dans l’entreprise, il n’est pas au bout de ses surprises, car celle-ci regorge exclusivement de jolies jeunes femmes pas toujours très prudes. A commencer par la directrice Takami Takaoka, une femme aux moeurs très libérées… Ayumi aura ensuite tut le loisir de « découvrir » les autres filles : Mikan la DRH exigeante et cachant ses vrais sentiments, Rébecca la métisse à lunettes aussi gentille que bien pourvue côté poitrine, Taima la petite garçonne caractérielle mais complexée par sa petite poitrine… Bon point, le casting est extrêmement varié, que ce soit dans les caractères ou les physiques, aucune fille ne se ressemblant.
Avec de telles bases, on s’attend forcément à l’avancée classique où le héros va se faire les femmes les unes après les autres, et les premières impressions vont dans ce sens, la directrice ayant vite fait de sauter sur Ayumi, puis Mikan et Rébecca y passant à leur tour pour « tester le potentiel » du bonhomme ou pour le « remercier » d’être si passionné et efficace au travail. Pourtant, le schéma est très vite brisé par plusieurs bons points.
Le premier bon point, c’est le réel intérêt du thème de la lingerie dans l’oeuvre. Loin d’être un pervers, Ayumi possède une véritable passion pour ces bouts de tissu aux fines coutures mettant si bien en valeur le corps des femmes, et il n’aura de cesse de le prouver en concevant de nouveaux sous-vêtements adaptés à chaque cas… y compris à cette chère Taima si complexée par sa petite poitrine, à laquelle il va venir en aide sans arrière-pensée… et sans retour d’ordre sexuel, Taima ayant un petit ami qu’elle aime (et avec lequel on la verra à l’acte) et n’étant pas attirée physiquement par Ayumi… Ouf, un poncif évité ! Par la suite, Ayumi continuera son parcours lumineux dans son travail, et nous n’en dirons pas plus, si ce n’est que que son parcours professionnel reste jusqu’au bout un élément capital.
Le deuxième bon point concerne les personnages féminins qui, comme déjà évoqué en partie, ne se cantonnent pas à un rôle sexuel auprès d’Ayumi… ou pas qu’à ça. On a déjà évoqué le cas de Taima, mais il faut aussi parler de la directrice et de certaines de ses vieilles connaissances, que celles-ci travaillent pour elle ou non. Histoire de briser bel et bien le schéma répétitif que l’on pouvait craindre, Kentarô s’applique à dépeindre un petit background autour de Takaoka, présentant autant la manière dont elle a gagné la confiance de son entourage, que ses moeurs décidément très libérées… tellement libérées qu’elles apportent beaucoup de variété dans les scènes chaudes. Sans en dire trop, disons simplement que les amateurs de yuri seront aux anges.
Le troisième bon point est à mettre à l’actif d’une histoire sentimentale assez bien menée. En effet, si au début Ayumi se fait un peu sauter dessus sans rien dire par la directrice, Mikan puis Rébecca, on constate surtout, d’emblée, que le jeune homme n’a d’yeux que pour une autre employée, Neiro Otoya, douce jeune femme entrée en même temps que lui dans la société. Commençant par un bref intérêt, les sentiments du jeune homme pour cette fille vont crescendo, elle finit par occuper beaucoup de ses pensées, si bien que les autres fille sont vite fait de le laisser tranquille pour veiller au bon cheminement de ses sentiments, y compris pour Mika, qui, bien qu’ayant un peu le béguin pour notre héros, comprend d’emblée qu’elle n’a aucune chance et préfère soutenir le jeune homme.
Surtout, ces sentiments grandissants, nous avons l’occasion de les suivre aussi bien d’un côté que de l’autre. Car si Ayumi tombe amoureux de Neiro, on comprend très vite que c’est réciproque à travers le comportement de la jeune femme, sur laquelle le récit se focalise plus d’une fois. L’intérêt de départ, ponctué d’amusantes petites jalousies professionnelles et sentimentales, grandit peu à peu en des sentiments plus forts, tellement forts que nous verrons même la demoiselle craquer en solo ne pensant à celui qu’elle aime (histoire de varier encore un peu plus les passages coquins).
Bien sûr, le récit étant un one-shot et avant tout un hentai, les grandes étapes sont vite passées en revue, mais il y a une avancée logique qui fait plaisir à voir dans un titre de ce genre, d’autant qu’on a droit à une vraie fin.
Bref, Lingerie Panic est un hentai un brin étonnant, aussi coquin que divertissant, puisqu’il parvient à se démarquer du schéma linéaire dans lequel il aurait pu tomber, en développant une petite histoire plus consistante que la moyenne, en réussissant à rendre les personnages plutôt attachants et amusants à suivre, et en exploitant très honnêtement le sujet du travail en boîte de lingerie… le tout avec une certaine légèreté mêlée d’un brin de bienveillance, et avec beaucoup de notes d’humour !
Pour parfaire le tout, Kentarô offre un travail visuel très plaisant. En plus de la variété physique des filles et de la diversité des situations que nous avons déjà évoquées, on a droit à un coup de crayon fin, dynamique et expressif, qui parvient fort bien à faire ressortir le plaisir extravagant (Takaoka), plus contenu (Taima avec son copain) ou assez intime (les deux dernières scènes de sexe) des personnages, qui met très bien en valeur la beauté physique des femmes, et qui s’offre une grande variété dans les positions et les angles de vue… Sans oublier, bien sûr, les différentes lingeries !
(Critique de www.manga-news.com)
Caractéristiques

EAN : 9782351808290
Catégorie : Public averti
Étiquette :
Pages :
Poids : 0.288 kilogrammes
Taille : 1.7 cm x 15.7 cm x 21.5 cm
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